Je suis partie en neurologie où on m’a fait des tas d’examens tous plus horribles les uns que les autres.

Cela fait 2 ans et demi que j’ai une polyradiculonévrite chronique. Tout a commencé par des fourmis dans les mains. Petit a petit, ça a empiré et en 3 mois, je ne pouvais pratiquement plus marcher ni soulever mes bras. Au début personne ne me croyait, même pas ma famille. J’expliquais que j’étais toute molle, que mes jambes ne fonctionnaient plus. Tout le monde pensait que c’était psychologique ou que je manquais de fer.

Justine, 19 ans

Guillain-Barré à 16 ans (en 2000)

Ils n’ont pas compris tout de suite ce que j’avais

Mon médecin généraliste me faisait faire des prises de sang qui ne décelaient rien du tout. J’étais très déprimée, je pleurais énormément, je ne voulais plus sortir de mon lit. Jusqu’au jour ou ma mère m’a emmenée aux urgences. Je n’en pouvais plus, j’en avais vraiment marre.

Ils n’ont pas compris tout de suite ce que j’avais. Ils m’ont envoyée voir un psychiatre qui me disait de souffler dans un sac plastique dès que ça n’allait pas. Le délire total !!!! 15 jours après, aucune amélioration. J’ai fait un électromyogramme. Les faits étaient bien là : mes nerfs étaient à 0.

Ce n’était pas des conneries

Ils ont enfin compris que ça n’allait pas du tout ! Que ce n’était pas des conneries. Oh le soulagement !!! Je suis donc partie en urgence en neurologie où on m’a fait des tas d’examens tous plus horribles les uns que les autres !!! Mais je crois bien que la ponction lombaire a été le pire de tous.

J’ai passé 15 jours à l’hôpital sous perfusions de tégéline. Moi qui avait une phobie des hôpitaux et des piqûres, je ne vous raconte pas l’horreur ! Je pleurais beaucoup, mais ma famille m’a énormément aidé. Bien heureusement.

La sensation de retrouver sa force est magique

Lorsque je suis sortie, j’avais vraiment trop la pêche. La sensation de retrouver sa force est magique. Aujourd’hui, je vais bien je fais des perfusions toutes les 6 semaines. Et même si je ne peux plus faire de sport comme avant, je profite de la vie au maximum. Malgré mes problèmes, Je suis toujours aussi active.

Je vis a fond parce que je l’aime trop et je ne veux pas penser à l’avenir !