Verdict : Guillain-Barré… « Bla bla bla, ça va être long, c’est très grave, et puis on sait pas trop comment ça évolue, ça dépend des gens. »
J’ai été frappée par le syndrome de Guillain-Barré le 26 juin 2005, le lendemain de mon mariage. Quel beau cadeau, quel beau début pour notre famille ! Nos enfants avaient 2 ans et 5 ans.
Magali, 42 ans
Guillain-Barré à 35 ans en (en 2005)
Une panique qui s’installe en moins de deux
Matin du 26 juin : j’ai très mal au cou et je ne sens plus mes pieds mais mon mari, ma famille et mes amis me rassurent car j’ai dansé toute la nuit, j’ai des chaussures neuves et puis… c’est la pression qui descend. Alors personne ne prête attention à tout ça. C’est la fête, mais moi je sens bien que quelque chose n’est pas comme d’habitude.
28 juin : ça fait deux jours que je me traîne, j’ai mal partout. Mais comme notre séjour en Bretagne avec les enfants est prévu depuis un moment, nous prenons quand même la route. Pas vaillante la jeune mariée !
Trois médecins en quatre jours
Les quatre jours qui suivent sont un vrai cauchemar : des douleurs partout, les forces qui m’abandonnent, les mouvements qui se désordonnent, impossible de trouver le sommeil. La panique qui s’installe. Pendant ces quatre jours, je vois trois médecins différents. Le premier conclut que je manque de magnésium (et en Bretagne, quand on manque de magnésium, on mange des bigorneaux !). Le deuxième me donne de grosses capsules de calcium. Le troisième m’étiquette carrément comme dépressive. Vous avez dit médecins ? A ce moment-là, mon pronostic vital est engagé. Je ne le saurai que plus tard.
Voyant mon état se détériorer (je monte les escaliers à quatre pattes) mon mari plie bagages et nous rentrons à la maison, direction l’hôpital. En chemin, tout mon corps se paralyse, notamment le visage. Là, j’ai vraiment peur car les commandes de « l’appareil » ne répondent plus. 800 km d’horreur…
Un Guillain-Barré et deux ans d’arrêt de travail
Enfin, je comprends ce que « urgences médicales » veut dire. Je suis prise en charge de suite et devant les symptômes neurologiques évidents, je subis une ponction lombaire. Verdict : Guillain-Barré… « Bla bla bla, ça va être long madame, c’est très grave, et puis on sait pas trop comment ça évolue, ça dépend des gens. » Enfin, on me croit ! Je ne suis pas folle et je ne suis plus obligée de manger de bigorneaux !
Pendant des mois et des mois (deux ans d’arrêt de travail), mes petits ont dû faire sans leur maman. Mon mari a tout assumé, mes parents ont juste été géniaux. Et mes enfants ont attendu le « retour » de leur maman. Merci à vous tous.
Un message d’espoir
Mon témoignage d’aujourd’hui est celui de l’espoir. Pendant ces deux années, j’ai par tous les moyens cherché des méthodes naturelles pour sortir de ce trou dans lequel j’étais tombée. Objectif : retrouver mes jambes et mon système immunitaire en restant convaincue que c’était possible de revenir en arrière. J’ai découvert un concept naturel qui m’a rendu l’énergie perdue. Cette méthode ne constitue pas une garantie de réussite car nous réagissons tous différemment, mais ça valait le coup d’essayer.
Bonjour,
Votre témoignage m’a touchée.
Mon mari a été diagnostiqué Guillain Barré et notre vie de aille s’est arrêtée.
Il a eu des perfusions dimmunoglobines il y a 8 jours, sans résultats jusqu’à présent.
Vous évoquez un concept naturel qui a pu vous aider ; pourriez vous m’en dire plus svp ?
Merci d’avance
Anne Sophie