J’ai été atteint d’un Guillain-Barré après un rappel du vaccin contre l’hépatite B.
En 1992, à 40 ans, j’ai été atteint d’une polyradiculonévrite 15 jours après un rappel du vaccin contre l’hépatite B. Je ne saurais que trop conseiller aux personnes qui ne sentent pas attirées par la toxicomanie de refuser cette vaccination imbécile et inutile en termes de santé publique, mais très rémunératrice pour le lobby pharmaceutique.
Georges, 48 ans
Guillain-Barré à 40 ans (en 1992)
Je n’accepterai plus d’autre vaccin que polio et tétanos
Je ne comprend pas l’entêtement du ministre Kouchner à défendre ces pratiques contre vents et marées. En tant que professionnel de la santé, cette vaccination est obligatoire pour moi. Je me suis dérobé au rappel suivant en menaçant le médecin du travail d’une plainte au pénal pour coups et blessures et voies de faits, s’il s’avisait de passer outre mon refus. A ce jour, il n’est plus jamais revenu à la charge.
Il est clair que, ma vie durant, je n’accepterai plus d’autre vaccin que polio et tétanos (seules véritables maladies à risques). J’estime avoir eu beaucoup de chance : cinq semaines d’hospitalisation seulement avec trois séances de plasmaphérèses (très efficaces). J’ai réussi à garder une certaine autonomie tout au long de la maladie. Mon caractère m’a poussé à refuser toute aide du personnel. Mon épouse m’aidait à prendre un bain et pour le reste je me suis débrouillé. Je commençais ma toilette à 7 heures, je la terminais à 9 heures en trois fois.
Après plusieurs chutes, j’ai renoncé à marcher et ai dû me résigner à me déplacer en fauteuil roulant. La rééducation fut très énergique, ma kiné me fit beaucoup travailler et l’ergothérapeute me permit de récupérer les gestes fins. Au bout de dix semaines, je repris le travail. Je fus vite épuisé et dus prendre mes congés annuels.
Bilan des séquelles
• Capacité de travail réduite (fatigue apparaissant très vite).
• Problèmes articulaires ménisque opéré en 1995.
• Nerf cubital coincé dans son canal en 96 périarthrite scapulo-humérale apparue en 94 et O.P. en 97.
• Problème de déglutition (fausses routes fréquentes, même avec la salive).
• Troubles de la sensibilité au niveau de la plante des pieds,
A noter que le corps médical a toujours refusé de faire un lien entre ma maladie et la vaccination. Des éprouvettes de sang ont mystérieusement disparu… Je n’ai perçu aucune indemnité. Au contraire, on m’a souvent reproché mon manque de performances professionnelles, ce qui a entrainé une stagnation de carrière.