Je ne garde que de légères séquelles du syndrome de Guillain-Barré. Je fais de l’auto-rééducation à l’aide de balles pour mes mains.

J’ai 32 ans et a contracté un syndrome de Guillain-Barré en décembre 2009. Tout a commencé le 27 décembre 2009. Je me suis réveillé avec de fortes courbatures, engourdissements des membres et un peu de fièvre. Ayant passé des fêtes de fin d’année un peu chargées, j’ai mis cela sur le compte de la fatigue ou d’une grippe.

Caroline, 32 ans

Guillain-Barré à 32 ans (en 2009)

Une grande faiblesse et des fourmillements

Durant les deux journées qui ont suivi, j’ai ressenti de plus en plus de symptômes anormaux. Cela a débuté par des fourmillements dans les membres supérieurs et inférieurs pour s’accentuer assez rapidement. J’ai alors ressenti de faibles paralysies des membres supérieurs et une absence de force et de motricité m’empêchant de réaliser les taches du quotidien : incapacité d’ouvrir une porte, une cannette, de soulever mes enfants ou de boutonner une chemise. Ces symptômes étaient plus présents coté gauche. Dans les membres inférieurs j’ai ressenti une grande faiblesse mais ne m’empêchant pas de marcher.

les symptômes sont toujours présents

J’ai alors consulté un médecin généraliste qui a constaté les symptômes. Il m’a d’abord administré un traitement à base de cortisone afin de tester le scénario « grosse fatigue ». Puis il m’a fait faire des analyses de sang. Quelques jours plus tard, les symptômes n’ont pas disparu. Je décide alors de re-consulter le même médecin. Toujours sans diagnostic, il m’oriente vers un scanner cérébral afin d’éliminer toute hypothèse « grave ».

EMG et ponction lombaire confirment le Guillain-Barré

Les résultats sont négatifs et ne montrent pas de problème spécial. Il me conseille donc d’attendre encore quelques jours pour voir si cela persiste. Trois jours plus tard, me sentant toujours aussi affecté dans la vie quotidienne, je décide de re-consulter. Cette fois-ci le médecin prend contact avec un neurologue qui suppose un Syndrome de Guillain-Barré. Je réalise donc un EMG le lendemain qui confirme une déficience de vitesse de conduction nerveuse dans les membres supérieurs et inférieurs laissant fortement présager du syndrome.

Suite à cela j’ai passé une journée à l’hôpital pour la réalisation d’une ponction lombaire qui a confirmé le Syndrome de Guillain-Barré.

Le neurologue m’a précisé que j’avais de la chance car il était d’une sévérité limité et que le rétablissement se ferait sous 2 à 3 mois maximum.

De légères séquelles du syndrome de Guillain-Barré

Aujourd’hui je garde des gênes occasionnelles mais cela est sans commune mesure avec le premier mois durant lequel le Guillain-Barré m’a touché. Je fais de l’auto-rééducation à l’aide de balles qui me permettent de retrouver de la motricité dans les mains. J’espère que tout cela va s’arrêter très prochainement afin de re-profiter de la vie comme avant.

Le Syndrome de Guillain-Barré a été dans mon cas d’une sévérité très limitée, notamment par rapport aux témoignages lus sur ce site. Je souhaite énormément de courage aux personnes ayant contracté ce syndrome dans ses formes plus sévères.